Tab Content
No Recent Activity
About harmonic

Basic Information

About harmonic
Biography:
L’indice de la Bourse de Paris a avancé symboliquement de 0,08 %c e vendredi, à 3706,02 points. Toujours inquiets pour la santé de l’économie mondiale les investisseurs restent sur la défensive.

Manque d’entrain ces derniers jours à la Bourse de Paris. Le CAC 40 a navigué autour de l’équilibre pratiquement toute la semaine, alternant les séances de hausse et de baisse sans réelle conviction. Vendredi, il a ainsi grappillé 0,08 % à 3706,02points à la clôture, après avoir glissé de 0,39 % la veille. Les autres grandes places mondiales suivaient le même chemin. A Londres, le Footsie a avancé modestement de 0,33 % et à Francfort, le Dax a grignoté 0,09 %. A Wall Street, en séance le Dow Jones cédait de 0,06 % et le Nasdaq 0,21 %.

Au finish, sur les cinq derniers jours, la Bourse de Paris a abandonné 0,64 %, mais, depuis le début de l’année, elle avance toujours de 1,78 % après avoir déjà grimpé de plus de 15 % en 2012. Les deux principaux rendez-vous de la semaine, à savoir l’ouverture du bal des résultats annuels à Wall Street et le discours du président de la Banque centrale européenne (BCE), n’ont pas réservé de surprise majeure.

Dans le même temps, les statistiques et enquêtes de conjoncture publiées ces dernier temps tendent plutôt à confirmer le scénario consensuel pour 2013, à savoir celui «d’une reprise modérée de l’activité mondiale, d’abord centrée sur les grands émergents», estiment les stratèges d’Aurel BGC. Toutefois, d’importants risques subsistent en Europe, où la crise des dettes souveraines est encore loin d’être totalement jugulée mais également aux États-Unis le «problème du précipice budgétaire n’a pas été totalement résolu» et incitent les opérateurs à une extrême prudence.
Une bataille à couteaux tirés

Un avis que partagent visiblement les analystes de BNP Paribas Investment Partners qui jugent que «l’optimisme récent des investisseurs vis-à-vis du compromis budgétaire aux États-Unis est infondé». Selon eux, «la bataille politique à venir aux États-Unis sur le plafond de la dette, qui devrait être atteint dès la deuxième quinzaine de février, les coupes dans les dépenses, censées entrer en vigueur dès le mois de mars prochain ou encore le budget annuel, qui court seulement jusqu’au 27 mars, créent d’importants risques baissiers». Et de rappeler «qu’en 2011, quand les élus politiques s’écharpaient sur le rehaussement du plafond de la dette, la confiance et les dépenses des ménages avaient fléchi tandis que le sentiment des entreprises et les nouvelles commandes avaient aussi été affectés».

Dans ce contexte, les investisseurs ont pris peu d’initiatives cette semaine. Il ont renforcé leurs positions sur quelques valeurs technologiques comme Soitec ou STMicroelectronics, qui avancent respectivement de 12,77 % et 6,87 % en cinq jours. Les grandes gagnantes de la semaine restent toutefois les valeurs bancaires qui ont bénéficié de l’allègement des contraintes imposées par le Comité de Bâle. Crédit agricole a ainsi grimpé de 12,14 % dans la semaine, Société Générale de 12,15 % et BNP Paribas de 3,35 %. Prudents, ils ont en revanche empoché une partie de leurs bénéfices sur les titres qui ont le plus grimpé en 2012, comme Gemalto qui a abandonné 8,26 % en cinq jours et sur certaines valeurs jugées hautement cycliques comme Carrefour (-6,65 %), Saint Gobain (-5,04 %) ou Legrand (-3,01 %).

Wall Street clôture inchangé à l'issue d'une séance où les indices US auront battu des record de 'non-volatilité: le 'S&P' par exemple aura fluctué durant 7 heures entre 1.468 et 1.472Pts et le Nasdaq entre 3.114 et 3.126Pts (0,3%).

Jamais les lanières de la 'camisole algorithmique' qui emprisonne les indices US depuis 10 jours n'auront été resserrées de façon aussi radicale.
La semaine qui s'achève a vu les indices US et européens s'installer dans un corridor de fluctuation d'une étroitesse et d'une durabilité sans précédent.
Seul le Dow Jones semble avoir pris quelques libertés avec le mot d'ordre invitant les opérateurs à ne pas bouger le petit doigt: l'indice historique a tenté -vainement- de rallier les 13.500Pts (13.496,7) avant d'en terminer en hausse de 0,13% à 13.488Pts.

Le Nasdaq grappille 0,1% à 3.125Pts malgré la spectaculaire chute du Dollar, les exportatrices se montrent timides alors qu'elles avaient soutenu les indices en fin de parcours jeudi soir.

Et n'assistons nous pas à une hausse en 'trompe l'oeil' à Wall Street ? En dépit d'une succession apparente de séances positives depuis le 2 janvier, dont 3 d'affilée depuis mercredi, le 'S&P' (0,00%) ne gagne que 0,35% cette semaine et le 'Dow' +0,3%.

D'après une enquête de Merrill Lynch, les banques US ont enregistré le plus important afflux de liquidités (22Mds$) hebdomadaire depuis fin septembre 2007 dans la classe 'actions'.

Mais l'essentiel des 'investissements' (13Mds$ sur 22) se concentre sur les 'ETF' et plus particulièrement les instruments à effet de levier: ceci démontre la prédominance des stratégies spéculatives et tournées vers des aller-retours de court terme.

Les places boursières mondiales se montrent hésitantes. Les bonnes nouvelles liées au redressement de l’économie sont déjà intégrées dans les cours. Les marchés attendent maintenant les résultats d’entreprises.

C’est, comme souvent, lorsque les nouvelles sont bonnes et que l’horizon s’éclaircit sur le plan de la reprise de la croissance économique que les marchés marquent le pas. C’est ce qui advient actuellement à la Bourse de Paris avec un repli d’un peu plus de 1 % sur la semaine. La hausse de l’excédent commercial chinois montre pourtant que l’activité repart dans les pays émergents, tandis qu’aux États-Unis la reprise ne se dément pas. Même en Europe, la visibilité s’améliore. C’est en tout cas le sentiment de l’agence de notation Standard & Poor’s qui considère que le plus gros de la crise est désormais derrière nous.

Ce reflux, après un début d’année qui s’était montré peut être un peu trop enthousiaste, constitue un grand classique en Bourse. La première raison de la baisse des cours est d’ordre purement technique, elle s’explique par une situation de «surachat», après la forte progession intervenue entre la mi-novembre et début janvier. Cette situation, qui s’étend pratiquement à toutes les places boursières, se reflète par exemple dans un indicateur tel que le RSI (Relative Strength Index) proche de son maximum.

Les investisseurs les plus actifs qui avaient accumulé de fortes plus-values en peu de temps profitent donc des bonnes nouvelles actuelles pour prendre leurs bénéfices. Ils considèrent à juste titre qu’à défaut de nouveaux éléments, elles sont déjà bien intégrées dans les cours.

L’hésitation des marchés s’explique aussi par les interrogations que suscitent les négociations en cours aux États-Unis entre Républicains et Démocrates sur le précipice fiscal, le fameux « fiscal cliff ». Un accord a certes était trouvé dans le nuit de la Saint Sylvestre, mais il ne règle que partiellement et momentanément le problème. Cela, à un moment où les marchés ne sont plus sûrs de pouvoir compter sur le soutien inconditionnel de la Fed.

À Wall Street, le niveau de valorisation des actions américaines qui se payent 14,5 fois les profits attendus pour 2012 et déjà 13,3 fois ceux anticipés pour 2013, n’autorise aucune déception sur les résultats d’entreprises. A priori, les fortes révisions à la baisse des bénéfices intervenues au cours du second semestre devraient mettre les marchés à l’abri des mauvaises surprises puisqu’à Wall Street, les analystes n’attendent plus qu’une progression de 2,4 % des profits des 500 plus grosses sociétés cotées à Wall Street.

Les bons résultats du géant de l’aluminium Alcoa, ainsi que la confiance affichée par ses dirigeants pour 2013, constituent des éléments plutôt encourageants, mais les investisseurs attendent d’en savoir plus sur les prévisions d’activité des plus grandes sociétés de la cote avant de repartir plus franchement à l’achat. Pour 2013, la réalisation des anticipations des analystes qui portent sur une hausse de 10,8 % des profits des sociétés américaines est en effet loin d’être acquise.

Le sentiments des experts du Figaro Bourse: le flottement qui se fait aujourd’hui sentir en Bourse devrait être plutôt propice à la mise en place d’une stratégie de retour progressif sur les actions qui restent sans doute le meilleur placement du moment. À un horizon de quelques mois, l’amélioration de contexte économique mondial, constitue un atout de poids pour la Bourse, surtout de ce côté-ci de l’Atlantique.

ET tout cet argent ne se retrouve pas -moin s'en faut- dans les volumes quotidiens, lesquels demeurent dignes de le 'trêve des confiseurs' avec seulement 2,48Mds de titres échangés cette semaine sur le 'S&P' (450 millions seulement ce vendredi) contre 2,3Mds la semaine précédente (qui ne comptait pourtant que 4 séances).

Des gains micrométriques mais sur fond d'optimisme hégémonique, avec 80% de gérants se déclarant haussiers et un rapport 'call/put' de 4 contre 1.

Avec un VIX au plancher historique vers 13,5, il s'agit des conditions techniques les plus uniformémement 'bullish' observées depuis 5 ans et 5 mois, c'est à dire depuis les records absolus de l'été 2007 (sur le 'S&P').

Le Russel-2000 (-0,03%)et le S&P-Mid400 ont également enchainé records absolus sur records absolus depuis 3 jours et le 'Dow Transport' est au zénith depuis fin février 2011.

Cette dernière séance de la semaine a été marquée par une nouvelle flambée de l'Euro vers 1,3360$ (+2,5% sur la semaine écoulée) alors que les anticipations de réduction des taux directeurs en Europe se sont évaporées jeudi vers 14H40.

Vu les scores finaux, est-il besoin de préciser que les 'chiffres du jour' n'ont eu aucun impact sur le déroulement des échanges boursiers ? Les investisseurs ont découvert sans une once d'émotion une nette dégradation de la balance commerciale des Etats Unis pour novembre (le déficit se creuse de +15,8% à 48,7Mds$) avec des importations en hausse de 8,4% et des importations qui progressent de seulement 1,7%.

On comprend mieux à la lecture de ses chiffres comment la Chine a pu voir bondir ses exportations de +14% au mois de décembre 2012.
En ce qui concerne les prix à l'importation pour décembre, bonne surprise puisqu'ils reculent de -0,1%.

Le Nasdaq a été soutenu par Activision +5,4%, Cognizant +4,6%, Netflix +3,4%, Avago +2,5%; Staples, Sandisk et Netapp +2%, Yahoo +1,6%, Facebook et eBay +1,35%.
Côté replis, on notait Perrigo -5,6%, JC Penney -4,7%, Boeing -2,5% (repli lié à l'investigation officielle sur la sécurité du B-787 après la multiplication de petits incidents qui depuis 2 ans en font un véritable... 'nightmareliner').

Signature


Statistics


Total Posts
Total Posts
0
Posts Per Day
0
General Information
Last Activity
01-11-2013 06:28 PM
Join Date
01-11-2013
Home Page
http://www.forexdirect.fr/blog/bourse-trading-strategie-et-systeme-forex-nc4.html
****Custom Design Skin By BoneMaster****